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L’équipe Cadence, composée de SYSTRA, CDPQ Infra, AtkinsRéalis, Keolis, SNCF Voyageurs et Air Canada, a été sélectionnée début 2025 par le gouvernement du Canada, après un processus d’offres de plusieurs années, pour mener à bien le projet de Train Grande Fréquence, rebaptisé Alto, entre les villes de Québec et Toronto au cours de la décennie 2030.
Cadence a été choisi comme partenaire de co-développement exclusif du gouvernement fédéral afin d’élaborer pendant 5 ans la stratégie de réalisation (technique, économique, sociale, etc.).. Une fois cette phase terminée, elle sera suivie de sa construction (par tronçons géographiques) et de son exploitation et maintenance.
Des temps de trajet divisés par deux
Le futur réseau grande vitesse du Canada s’étendra sur près de 1 000 km sur le corridor Toronto-Québec, et desservir, entre autres Montréal, Trois-Rivières et Ottawa. Les trains y circuleront jusqu’à 300 km/h, réduisant de moitié les temps de trajet et permettant des liaisons plus rapides.
Ce projet va directement bénéficier à l’est du Canada, une région qui compte 18 millions d’habitants, dont plus de 700 000 étudiants, qui concentre 40 % du PIB, et représente une zone touristique majeure du pays.
Le plus grand projet de mobilité durable de l’histoire du Canada
Plus de 51 000 emplois vont être créés lors de la phase de construction. Ce projet répond également aux objectifs climatiques du Canada, permettant un report modal de l’avion et de la voiture vers le la solution de train à grande vitesse. Il sera par ailleurs mené en pleine concertation avec les peuples autochtones.
Avec ce nouveau réseau, le Canada pourra compter sur une infrastructure durable au service de la prospérité de son économie. Fiables, rapides et fréquents, les trains du réseau Alto relieront les principales villes et aires démographiques de l’est du Canada, et décupleront les opportunités d’installation pour venir travailler, étudier ou vivre dans cette zone, tout en s’y déplaçant plus rapidement. Ainsi, le Canada pourra connaître le même élan permis par la grande vitesse que le Japon, la France ou encore la Chine qui se sont préalablement dotés de corridors rapides similaires.
