Nouvelle liaison France-Italie avec second tube du tunnel du Fréjus
Nouvelle liaison France-Italie avec second tube du tunnel du Fréjus
Les ministres de transports Philippe Tabarot et Matteo Salvini ont inauguré le nouveau tunnel du Fréjus, qui sépare désormais les sens de circulation entre la France et l’Italie dans deux tubes distincts. C’est l’aboutissement d’un projet de longue haleine, débuté en 2009 par le groupement i3S réunissant SYSTRA (mandataire), SWS (génie civil) et Geodata (géologie – géotechnique).
Pendant 10 ans, SYSTRA a été le chef d’orchestre de l’ingénierie puis du génie civil de ce tunnel, avec la réalisation des études et leur visa, la gestion des marchés de construction puis le suivi des chantiers, jusqu’à la réception du projet le 31 janvier 2020.
L’ensemble du projet a été mené sans interrompre la circulation dans le tunnel historique, en service depuis 1980 et parallèle au nouveau tracé. Cette mission a permis à SYSTRA de renforcer son expertise en gestion de projets souterrains, et de se rapprocher des équipes de SWS, intégrées à SYSTRA Italie en 2021.
Aujourd’hui, le tunnel du Fréjus est le plus long tunnel routier à double tube d’Europe. Chaque année, près de 2 millions de véhicules, dont 1 million de poids lourds, empruntent cet axe essentiel reliant Modane en France à Bardonecchia en Italie. À la suite d’un accident routier en 2005, il a été décidé de doubler l’infrastructure avec le percement d’un second tunnel, d’abord pensé comme galerie de sécurité, et qui est devenu en 2012 un véritable tunnel routier à part entière afin de séparer les sens de circulation.
Entrée du second tube du tunnel du Fréjus, inauguré le 28 juillet 2025
SYSTRA améliore l’offre de transport collectif dans la principauté de Monaco
Portée par la volonté des autorités monégasques d’agir concrètement face aux enjeux de congestion, l’« Opération La Brasca » désigne la future liaison express souterraine et automatique entre le lieu-dit « La Brasca », situé entre les communes françaises d’Èze et La Turbie, et la Principauté de Monaco.
La réussite de SYSTRA dans l’Assistance Technique à Maîtrise d’Ouvrage (ATMO) auprès de la Société des Grands Projets pour les lignes 15 Ouest et Est a convaincu le gouvernement princier de lui confier l’ATMO de ce projet stratégique.
L’accès à la Cité-État est saturé au quotidien, notamment par les nombreux travailleurs transfrontaliers : la gare de Monaco est la deuxième gare la plus fréquentée de la Côte d’Azur, avec plus de 8 millions de voyageurs par an, et 15 000 voitures empruntent chaque jour le réseau routier pour rejoindre Monaco depuis l’ouest. Le but de cette liaison est d’offrir un accès efficace et durable vers la Principauté, avec des temps de parcours compétitifs par rapport à ceux de la voiture.
SYSTRA accompagnera les autorités monégasques dans le pilotage de ce projet, depuis la définition des exigences de haut niveau pour sa conception, son exploitation et sa maintenance, en passant par le choix du groupement jusqu’au suivi de la conception et de la réalisation de ce système de transport transfrontalier.
L’Opération La Brasca va mobiliser une très grande diversité de métiers et d’expertises, et SYSTRA France est l’une des rares ingénieries à tous les rassembler. La principauté de Monaco a en effet besoin d’un consultant pour l’accompagner à toutes les phases de ce projet, et nous sommes fiers d’avoir été sélectionnés pour y répondre. Cette liaison express transfrontalière pourrait devenir une vitrine pour les projets de désaturation des centres urbains.
Ariane Galy, directrice du projet, SYSTRA France
Réouverture de la ligne Montréjeau-Luchon
La ligne accueille désormais 6 six allers-retours quotidiens de TER, répondant à la fois aux besoins des habitants, des lycéens, et aux enjeux touristiques de la vallée (Superbagnères, thermalisme, activités de plein air, et spécialement cette année une ville étape du Tour de France…).
Abords de la gare de LuchonTER en Gare de Luchon avec voie de serviceTER en Gare de Luchon
Ce projet ambitieux témoigne de la volonté des acteurs locaux et nationaux de redonner vie à une ligne historique, en conjuguant modernité, sécurité et respect de l’environnement. La reprise des circulations sur la ligne Montréjeau-Luchon marque une étape importante pour la mobilité dans les Pyrénées.
Vincent ALLARD, Directeur de projet, SYSTRA France
Premier transfert de ligne de la SNCF à une Région,
Première opération de maîtrise d’œuvre de régénération de ligne avec un nouveau gestionnaire d’infrastructure, la Région Occitanie,
Première opération de régénération de passages à niveau d’une technologie différente de celle habituellement déployée sur le réseau ferré national.
Ancien panneau de la Gare de Luchon
Un programme d’opérations ambitieux
Tout au long de ses 35 km, cette ligne s’insère dans un contexte marqué par des reliefs abrupts, et franchit à plusieurs reprises la Garonne avant de rejoindre la vallée de la Pique.
Survol de la ligne, dans la Vallée de la PiqueVue d’ensemble Tunnel Marignac
Les travaux menés par SYSTRA ont porté sur :
L’inspection des 170 ouvrages d’art qui jalonnent la ligne, et en fonction du diagnostic établi, la programmation d’un simple entretien, de travaux de réparation préventive, ou de confortement divers selon le type d’ouvrage, voire de reconstruction complète ; La sécurisation des ouvrages en terre et des versants rocheux surplombant la ligne ;
La reprise de gabarit du tunnel, et la sécurisation de la voute et de ses têtes ;
La dépose totale et le renouvellement de la voie ferrée par des constituants neufs, et la reprise complète des voies de service en gare de Luchon ;
La dépose totale des installations de signalisation et télécommunication, le remplacement par un système d’exploitation en mode navette, et le déploiement d’un réseau de fibre optique ;
La sécurisation de la ligne par la suppression de 11 des 37 passages à niveaux et la régénération / l’automatisation de l’ensemble des passages à niveau conservés ;
La réfection complète des 3 points de desserte du territoire entre Montréjeau et Luchon, avec relocalisation de la halte de Saléchan – Siradan au plus proche du cœur du village ;
La réhabilitation du bâtiment voyageur de Luchon tout en conservant son authenticité historique et ses 2 marquises.
Base travaux de Gourdan PolignanBourreuse TSORemblai de la rivière La Pique avec ouvrages de soutènementSurvol de la Halte de MarignacTrain de ballastGrillage plaqué ancré.JPG
Un projet mené dans le respect du patrimoine environnemental
La réalisation de l’ensemble des travaux a respecté le riche patrimoine environnemental de ces vallées, illustré notamment par la présence de loutres, de couples de vautours migrateurs spécifiques (Percnoptère), du desman des Pyrénées (espèce endémique), mais aussi d’espèces végétales telles que des orchidées à odeur de vanille.
Orchidée à odeur de Vanille
Le planning des travaux a donc été adapté pour préserver la faune et la flore, et des opérations de transplantations ont été engagées pour assurer la conservation des espèces repérées lors des inventaires environnementaux.
Le projet a été géré en coordination avec les services de l’État pour présenter les méthodes envisagées, caler les plannings de travaux en rivière, et suivre régulièrement les mesures compensatoires et d’évitement mises en place.
Un chantier exemplaire entre écologie, réemploi et performance
Engagé en 2023, le projet de réouverture de la ligne ferroviaire entre Montréjeau et Bagnères-de-Luchon (35 km) illustre une démarche ambitieuse et innovante de déconstruction ferroviaire, axée sur la valorisation ainsi que le respect de l’environnement montagnard.
Tri du ballast existant qui a été réemployéValorisation déchets vertsStock traverses avant valorisation
Au-delà de la réussite technique dans des délais contraints, cette opération constitue une référence emblématique en matière d’éco-réalisation, saluée par la Région Occitanie et les acteurs locaux.
Le chantier a ainsi permis :
Le recyclage en fonderie de 70 km de rails, mais aussi des coussinets, cales et tirefonds de cet armement particulier des anciennes voies ferrées dites « double champignon », (soit près de 5 000 tonnes d’acier et de fonte) ;
La récupération en vue du concassage de plus de 50 000 traverses béton, riches de 750 tonnes de ferrailles ;
La récupération et valorisation par concassage de 2 000 tonnes de béton issus de caniveaux à câble ;
La valorisation industrielle des déchets verts issus du nettoyage de la ligne et de ses abords.
Evacuation des anciennes traverses avec des engins forestiersStock rails avant valorisationRail neuf
Ce type d’intervention, mené en collaboration avec de nouveaux acteurs, constitue une véritable opportunité pour faire évoluer nos méthodes. Il nous pousse à sortir des schémas établis pour explorer des approches adaptées aux enjeux. Le réemploi des matériaux illustre parfaitement cette dynamique: au-delà de sa dimension écologique, il engage une réflexion nouvelle sur les processus de conception, les partenariats et les logiques de chantier.
Annelise BAUDOUIN, Directrice Business Unit Ferroviaire et Intermodalité des Territoires, SYSTRA France
Tout roule chez SYSTRA – L’interview de Aline Cridelich
Chez SYSTRA, Aline Cridelich est un peu la vigie des grands projets ferroviaires. Son rôle ? Imaginer tous les scénarios possibles, anticiper les défaillances, et s’assurer que les systèmes restent fonctionnels. « J’exerce un métier méconnu car on intervient souvent en bout de chaîne. D’autant que nous sommes parfois vus… comme les casse-pieds de l’entreprise ! On veut que tout soit carré, vérifié, clair, mais c’est essentiel pour garantir la sécurité des passagers » sourit-elle. Et c’est pour cela que sans validation de son équipe, aucun projet ne peut être mis en service.
Copyright Bastien chillon – 2023
Des outils pour bâtir des infrastructures plus durables
Un métier fait d’anticipation, une valeur phare de l’entreprise, qui se traduit aussi dans les innovations que SYSTRA développe pour renforcer la fiabilité et la durabilité de ses infrastructures. Pour preuve, lors du salon InnoTrans à Berlin, plusieurs solutions ont été présentées, à commencer par la Digital Twin Factory : une technologie de jumeaux numériques qui permet de construire une réplique virtuelle d’une infrastructure. « Les données sont la clé de voûte de la fiabilité. Grâce aux jumeaux numériques, on peut simuler, tester, ajuster en continu. On gagne en précision et en sécurité, tout en réduisant les coûts. » Autre projet particulièrement innovant : la voie sur dalle en béton bas carbone, une alternative au ballast co-développée avec Stradal. Plus résistante, moins dépendante des conditions climatiques et rapide à poser, elle répond aux défis de demain. « C’est une solution résiliente, écologique et efficace. Elle illustre notre capacité à innover pour un rail plus robuste et responsable. »
Une ingénierie ancrée dans la temps long
Car si les outils et les technologies évoluent, la philosophie reste la même : penser dans la durée. « Nous concevons pour des décennies. Cela nécessite d’intégrer les impacts du changement climatique dès aujourd’hui » insiste Aline Cridelich. C’est d’ailleurs tout l’enjeu des outils maison comme ClimatePlus ou ClimateViz, qui modélisent les effets futurs sur les ouvrages. « Notre responsabilité, c’est de livrer des infrastructures qui resteront fiables et opérationnelles, quelles que soient les conditions. » Cette vision à long terme s’applique aussi au développement des talents. Aujourd’hui, Aline encadre une équipe de 17 personnes. Une casquette à la fois technique et managériale, qu’elle assume avec conviction. « C’est un peu comme gérer une mini-entreprise. Et je suis fière d’occuper ce poste en tant que femme » insiste-t-elle avant d’adresser un message clair aux jeunes diplômées. « Il faut se donner les moyens, postuler, même si on a des doutes, alors foncez ! Chez SYSTRA, on recrute en stage, en alternance, en CDI. Nous mettons en œuvre des projets passionnants (comme le Grand Paris Express), nous offrons de vraies perspectives de formation et d’évolution aux jeunes talents, rejoignez-nous ! »
Femmes ingénieures: à vos marques
« Il ne faut pas se dire que ce n’est pas un métier pour soi. » Double diplômée de l’INSA Centre Val de Loire et de l’École des Ponts, Aline Cridelich veut briser les clichés. « L’industrie est un univers passionnant, challengeant où il y a la place pour tout le monde. Dans mon département, on est 40 % de femmes. C’est bien la preuve que la parité, c’est possible. » C’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’implique auprès des collégien.nes pour valoriser les métiers des transports. Son conseil aux jeunes femmes ? « Ne vous autocensurez pas. Si vous avez les compétences, ça marchera. Il faut juste oser. »
Chiffres-clés (fin 2024)
1.2 milliard € de CA pour le Groupe SYSTRA, dont 270 millions € pour SYSTRA France 10 900 collaborateurs, dont 2 400 pour SYSTRA France Présence dans 80 pays
Article rédigé par le Monde des Grandes Écoles et Universités
SYSTRA au cœur de la transformation du pont Anne-de-Bretagne à Nantes
Véritable jardin-belvédère sur la Loire, ce pont accueillera deux nouvelles lignes de tramway, favorisera les mobilités douces et intégrera une forte dimension écologique, grâce à des solutions d’éco-conception impulsées dès l’origine du projet.
En groupement avec l’agence d’architectes Barriquand&Frydlender, le Cerema et le cabinet Coudray, SYSTRA réalise une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage générale et technique pour la direction de l’Espace Public de Nantes Métropole depuis 2019. La mission s’étend des phases d’études de faisabilité, puis du programme, jusqu’au suivi des travaux et à leur réception. Elle inclut également le management de projet, le suivi technique, le déploiement du BIM, les procédures réglementaires, le suivi environnemental et d’écoconception, la gestion des interfaces, des risques et des plannings.
Le Pont Anne-de-Bretagne : un ouvrage d’art métamorphosé en espace public végétalisé Combinant écoconception et innovation
Le Pont Anne-de-Bretagne, axe essentiel entre l’Île-de-Nantes et le centre-ville, se réinvente en un espace public emblématique. Pensé à l’origine comme un « pont-place », il deviendra un « pont-jardin-belvédère » sur la Loire, favorisant les nouveaux usages urbains, les mobilités douces et la desserte du futur CHU, tout en s’intégrant harmonieusement au paysage nantais.
Ce projet ambitieux conjugue innovation et transition écologique. D’une part, l’élargissement du pont, par un nouvel ouvrage à l’ouest et l’abaissement du pont existant, avec des dimensions exceptionnelles entre 52 et 60 m de large, permet d’accueillir des mobilités douces et d’insérer deux nouvelles lignes de tramway. D’autre part, les nouveaux espaces végétalisés sur l’ouvrage et les berges ont vocation à recréer le lien écologique avec les berges existantes et, à terme, à relier les grands espaces verts de la métropole, mais également à apporter une réponse aux enjeux climatiques de demain, notamment en termes de confort d’usage et de réduction des îlots de chaleur.
Sur les conseils de SYSTRA, le projet du pont Anne-de-Bretagne intègre aussi un important volet d’écoconception, mettant l’accent sur la végétalisation et la biodiversité, mais également sur la réduction des impacts de construction et l’économie des ressources. Le projet affiche ainsi plusieurs ambitions : une végétalisation devant tendre vers 30% de la surface de l’ouvrage, une conception optimisée réduisant les impacts, la réutilisation des matériaux, l’approvisionnement fluvial et une logistique réduisant les nuisances et l’impact carbone.
Les propositions du groupement de conception/réalisation porté par GTM Ouest permettent ainsi d’économiser 6 000 tonnes de CO2, notamment grâce au réemploi du pont existant, qui a permis d’éviter la destruction de 4 250 tonnes de béton et 1 300 tonnes d’acier, et à l’approvisionnement du nouveau tablier entièrement préfabriqué par barge depuis l’Italie.
Vue actuelle du Pont Anne-de-Bretagne
Face aux défis climatiques et à l’impératif de réduction des émissions de carbone, SYSTRA accompagne les villes et les territoires vers une mobilité plus durable grâce à son expertise en écoconception. Le pont Anne-de-Bretagne en est une illustration concrète : en intégrant des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement, il façonne la ville de demain. La Métropole de Nantes, pionnière dans le développement des transports et l’aménagement urbain durable, est un territoire d’innovation où SYSTRA est fier d’apporter son savoir-faire.
Eric de Balincourt, Président de SYSTRA France
SYSTRA et la Métropole de Nantes : un partenariat historique et durable
Présent à Nantes depuis plus de 40 ans, SYSTRA accompagne la Métropole dans ses grandes transformations en matière de mobilité et d’aménagement urbain. Depuis l’accompagnement complet de la création du premier tramway moderne en France mis en service en 1985, jusqu’aux projets actuels comme la transformation du pont Anne-de-Bretagne, SYSTRA est un partenaire clé de l’innovation et du développement durable du territoire.
Son expertise s’est illustrée dans la Métropole à travers des réalisations emblématiques telles que la ligne de tram-train Nantes – Châteaubriant, le renouvellement du faisceau ferroviaire de Nantes-État, Nantes-Blottereau, le contournement de la raffinerie de Donges, le prolongement de la ligne 3 du tramway, mais aussi par le développement de nombreux axes cyclables dont l’axe »Magistrale A » en cours de réalisation, la réalisation de projets d’aménagements urbain ou encore la concertation sur les projets d’éoliennes et de transition énergétique.
Collège Henri IV Poitiers : un projet de rénovation ambitieux
Ce projet vise à moderniser les infrastructures tout en valorisant le patrimoine historique de l’établissement. Les travaux, démarrés en mai 2022, s’achèveront à l’été 2025 pour une rentrée des élèves en septembre 2025. Le coût de l’opération a été arrêté à 42,5 millions TTC.
Un projet de modernisation nécessaire
L’origine de ce projet remonte à 2015, justifié par la vétusté des bâtiments et la nécessité d’adapter le collège aux standards éducatifs actuels. Les travaux étant jugés trop complexes en site occupé, il a été décidé fin 2017 de réviser l’ensemble de la sectorisation des collèges du département pour éviter une pression trop forte sur les effectifs des collèges de Poitiers et de construire un 35e collège à l’ouest de la ville en lien avec une réhabilitation du collège Henri IV pour une jauge plus raisonnable de 450 à 500 élèves au lieu de 800.
Afin de permettre les rénovations du collège Henri IV, les élèves ont été déplacés avant les travaux sur le site du 35e collège appelé “Joséphine Baker” qui a ouvert ses portes en mai 2022.
Cour centrale du collège – Architecte: AAPP / Atelier d’architecture Philippe Prost
Trois objectifs majeurs:
La séparation des patrimoines du Département (collège) et de la Ville de Poitiers en divisant le site en deux ensembles immobiliers indépendants, cohérents avec le patrimoine historique afin de permettre un fonctionnement autonome des deux ERP tout en dotant le collège d’une demi-pension plus fonctionnelle.
La remise en valeur et la rénovation du patrimoine historique existant du XIXème siècle, en déconstruisant les bâtiments plus récents inadaptés et présentant des désordres.
La construction de surfaces supplémentaires rendues nécessaires par le programme, en réduisant l’impact carbone, le coût de fonctionnement et notamment l’amélioration de l’équipement sportif (améliorer le gymnase existant, reconstruire une salle d’évolution, rénover les vestiaires-sanitaires et le plateau sportif).
UNe réhabilitation complexe et exigente
Le projet de restructuration du Collège Henri IV représente plusieurs défis techniques et patrimoniaux. Situé au cœur du centre-ville, le site est difficile d’accès par les engins et présente un dénivelé important de 15 m. Il est aussi situé à proximité de la chapelle Saint Louis ce qui a induit une intervention de l’INRAP qui ont effectué des fouilles archéologiques durant plusieurs mois.
Mise en place d’un bardage bois de la façade du gymnase
Vue de la cour basse sur le pôle restauration et l’arrière du bâtiment historique
Par ailleurs, le projet est soumis à un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) qui se substitue au PLU, il a donc fallu en phase conception respecter la règlementation et travailler avec l’Architecte des Bâtiments de France.
Avant d’entamer les rénovations, une phase de dépollution a été entrepris en raison de la présence d’amiante et de plomb.
Un renforcement structurel des éléments (escaliers, planchers…) les plus anciens des bâtiments existants a également été entrepris pour assurer la pérennité des ouvrages.
Enfin, l’agencement des espaces a été optimisé pour répondre aux besoins d’un collège contemporain mais aussi pour assurer une meilleure ergonomie des circulations avec une organisation fonctionnelle des différents pôles d’enseignement.
Nouvel esthétique des escaliers – Architecte: AAPP / Atelier d’architecture Philippe Prost
Traitement par couleur des étages et couloirs – Architecte: AAPP / Atelier d’architecture Philippe Prost
SYSTRA accompagne en tant qu’assistant à Maitrise d’ouvrage les services du Départements de la Vienne dans la conduite de cette opération de réhabilitation. Son rôle consiste à appuyer le département dans le pilotage général et financier des entreprises et de l’architecte du projet et à assurer la coordination avec le coordinateur du planning du projet (OPC), le CSPS et le contrôleur technique jusqu’à la livraison finale du projet.
Un engagement pour les infrAstructures publiques à Poitiers
Au-delà de la restructuration du Collège Henri IV, SYSTRA France participe également à la rénovation et à l’extension d’un pôle dédié aux solidarités et au handicap sur l’agglomération de Poitiers pour un montant d’opération de 14,5 millions TTC.
Ce projet comprend la construction d’une nouvelle Maison Départementale des Solidarités (MDS), d’un Espace Vienne Autonomie (EVA), ainsi que l’extension des archives de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). L’initiative s’inscrit dans une démarche écoresponsable visant à créer des bâtiments énergétiquement performants et respectueux de l’environnement.
Les travaux, démarrés en septembre 2023, s’achèveront en mars 2026.
Un Projet Structurant pour l’Avenir
La restructuration du Collège Henri IV de Poitiers constitue un projet majeur pour le département de la Vienne. Cette initiative ambitieuse permettra d’offrir aux élèves et aux enseignants un cadre d’apprentissage modernisé et fonctionnel, tout en préservant le patrimoine historique de l’établissement.
Rénovation terminée pour le Bâtiment A “Administratif” – Architecte: AAPP / Atelier d’architecture Philippe Prost
Avec l’expertise de SYSTRA, cette réhabilitation contribuera à la mise en place d’infrastructures éducatives durables et adaptées aux besoins des générations futures.
SYSTRA choisi pour le projet Extramobile de Lille
Le programme Extramobile est structuré autour de 4 nouvelles lignes de transports collectifs (2 tramways et 2 Bus à Haut Niveau de Service) auxquelles s’ajoutent 2 Sites de Maintenance et de Remisage (SMR) pour les lignes de tramway, et une mission de maîtrise d’œuvre de l’ensemble des systèmes d’exploitation communs aux lignes de tramway et de bus.
SYSTRA a été sélectionné pour les marchés de maîtrise d’œuvre suivants :
Le Tramway de Lille et sa couronne (TLC), attribué au Groupement Étamine, composé de SYSTRA (Mandataire), Ingérop, Transitec, gautier+conquetpuma, Richez_Associés et Lavigne & Chéron ;
Le SMR du tramway TLC, pour lequel SYSTRA intervient comme Bureau d’Études Technique bâtiment, et mandataire du Groupement avec l’agence d’architecte L’Heude;
Le BHNS Lille – Villeneuve d’Ascq (BLV), attribué au Groupement Étamine, composé de SYSTRA, Ingérop (mandataire), Transitec, gautier+conquetpuma, Richez_Associés ;
Le marché transversal ITS (Intelligent Transportation Systems) pour les systèmes d’exploitation (SYSTRA seul attributaire).
Toutes mes félicitations aux équipes commerciales mobilisées depuis mi-2023 pour assurer le succès de SYSTRA France dans le programme Extramobile. Nous participons désormais à 4 des 7 maîtrises d’œuvre lancées par la Métropole Européenne de Lille, dont 3 en tant que mandataire, ce qui confirme la qualité de nos réponses et la confiance que le client place en nous.
Éric de Balincourt, Président de SYSTRA France
Tramway de Lille et sa Couronne : un projet piloté à 100% par SYSTRA
La ligne de tramway “TLC” a pour but d’opérer une mutation des mobilités, de mieux interconnecter les communes de la Métropole. Dans cette zone en pleine réhabilitation, le tramway sera l’un des vecteurs de la transformation urbaine pour améliorer le cadre de vie et accompagner le développement économique, tant à Lille-Concorde, Lille-Sud, Lille Quartiers Anciens, Wattignies, Euralille, que sur les Bords de la Deûle. L’exemplarité environnementale et sociétale est aussi recherchée via une démarche d’écoconception globale qui aboutira à la certification Haute Qualité Environnementale (HQE) Infrastructures Durables.
Les succès obtenus respectivement sur la ligne, le SMR et les systèmes d’exploitation vont permettre à SYSTRA d’assurer la maîtrise d’œuvre de l’intégralité des infrastructures du TLC. À chaque étape du projet, et pour les dix prochaines années, SYSTRA sera l’interlocuteur principal de la Métropole Européenne de Lille pour cette nouvelle ligne.
C’est un succès historique pour SYSTRA à Lille, avec un projet de tramway à l’ampleur similaire à celle des plus grandes réalisations urbaines en France, comme le réseau de Bordeaux. Avec nos projets en cours à Marseille, Aubagne, Brest, Le Mans, Lyon, Montpellier, Tours et en Île-de-France, SYSTRA confirme son leadership dans les tramways sur le marché français.
Nicolas Massart, Directeur des projets urbains (DPU), SYSTRA France
Métro VAL de Lille, 1983 (crédit : GettyImages)
Lille : terre de succès pour SYSTRA
Présent à Lille depuis 1975, SYSTRA a notamment été au cœur de la conception du réseau de métro de la ville, le premier au monde à être entièrement automatique. Le Groupe s’y développe de plus en plus depuis 2020, et compte aujourd’hui une cinquantaine de collaborateurs basés à Lille.
Les différentes directions de SYSTRA France remplissent quotidiennement des missions au service de la MEL, de la Région Hauts de France, d’Eurotunnel, du Canal Seine Nord Europe, du Port de Dunkerque, de la plate-forme de Dourges mais aussi de SNCF Réseau et de la STIB (Métro de Bruxelles).
C’est aussi pour le territoire de la DE Métropole de Lille que SYSTRA France s’est vu confier début 2024 sa première mission par la Société des Grands Projets (SGP), pour le conseil en ingénierie environnementale du futur Service Express Régional Métropolitain.
Huit femmes remarquables témoignent sur leur parcours
Sathya travaille dans le secteur de l’ingénierie depuis 25 ans et chez SYSTRA depuis 2 ans. C’est une grande lectrice. Elle fait aussi partie d’une ONG intervenant dans la gestion des eaux des zones rurales.
Réponse : J’ai près de vingt ans d’expérience dans le domaine de la gestion de l’eau. L’accès à l’eau potable est essentiel à la santé et à la qualité de vie, en particulier dans les régions qui en manquent. Pour garantir une consommation optimisée et équitable, c’est une ressource qui doit être gérée judicieusement. C’est ce qui m’a conduit à travailler dans l’hydrologie.
Eileen travaille chez SYSTRA depuis 1 an et 3 mois, et a commencé en tant que Contrôleur documentaire pour le projet Standard Gauge Railway en Tanzanie. Dans ses fonctions, elle gère les documents clés du projet, contribuant à sa réussite globale. Dès qu’elle sort du bureau, Eileen aime passer du temps avec ses amis.
Q :Que diriez-vous à la personne que vous étiez à 15 ans ?
R: Je lui dirais que “même si tu as des doutes et que tu ne sais pas encore qui tu vas devenir, continue de travailler dur, et tu arriveras là où tu veux aller. Je suis fière de la personne que tu deviendras, et je sais que tu vas y arriver !”
Diplômée de mathématiques, Esra poursuit ses études en MBA. Elle travaille chez SYSTRA depuis près de 2 ans, et est arrivée en mai 2023 comme assistante au département Finance, avant de devenir Spécialiste Finance. En dehors du travail, Esra aime nager, passer du temps avec sa famille et ses amis et regarder des films.
Q:Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme qui débute dans votre métier ?
R : Si vous avez un domaine d’expertise, croyez en vous, en votre potentiel et en vos connaissances. Et ne craignez pas de poser des questions : c’est de cette façon que nous pouvons véritablement grandir et apprendre. L’apprentissage ne s’arrête jamais.
Mery est une ingénieure de plus de 20 ans d’expérience qui travaille chez SYSTRA depuis 9 ans. Elle est actuellement chez SYSTRA UAE et contribue au projet de Blue Line du métro de Dubaï.
Q : Parlez-nous d’un challenge que vous avez surmonté et qui vous a amené là où vous êtes aujourd’hui.
R : L’un des plus grands défis de ma carrière a été changer d’expertise. Après douze ans passés dans le génie civil ferroviaire, SYSTRA m’a proposé de prendre des responsabilités en Systèmes. J’ai pu compter sur le soutien de ma hiérarchie et c’est ainsi que je suis devenue Ingénieure de centre de maintenance. J’ai notamment travaillé sur le volet exploitation et maintenance du dépôt du métro de Doha, et grâce à mon expérience passée, ma mobilité s’est révélée un succès !
Sahina travaille chez SYSTRA depuis 1 an et demi, et est entrée directement comme apprentie à la fin du lycée. Hors du bureau, elle poursuit ses études en ingénierie civile à l’Université et aime peindre, et plus généralement tout ce qui touche à l’art.
Q : Quelles femmes vous ont inspiré ?
R : La carrière de l’architecte irako-britannique Zaha Hadid. Elle a réalisé des projets incroyables, très impressionnants et dont la mécanique est brillante lorsqu’on l’analyse d’un point de vue mathématique. Ses œuvres sont non seulement des prouesses architecturales, mais elles repoussent également les limites de l’innovation et du design. Son héritage continue d’influencer le monde de l’architecture contemporaine, prouvant que la créativité et l’audace n’ont pas de frontières.
Caroline a commencé il y a 15 ans chez SYSTRA en tant que gestionnaire de projet (planning, suivi des coûts, gestion des risques). Elle est également danseuse et une maman épanouie en famille.
Q : Quel moment a été charnière dans votre parcours professionnel ?
R : Trois ans après mon arrivée chez SYSTRA, j’ai pu partir sur le terrain pour rejoindre l’un des plus gros projets d’Europe, le projet de ligne à grande vitesse SEA, Tours-Bordeaux. Je vivais le projet à 100 % toute la semaine. J’y ai rencontré des personnes passionnées, avec une organisation millimétrée. J’ai eu la chance d’être coachée et tutorée par des cheffes qui avaient vraiment pour objectif de faire monter les jeunes et de transmettre leur connaissance. C’était une expérience incroyable.
Gina travaille chez SYSTRA depuis plus de 6 ans, et a débuté en tant que Consultante pour les appels d’offres et la prospection commerciale. Hors du bureau, elle participe activement en tant que bénévole à une fondation aux Philippines, et s’engage dans des activités et des forums au sein de sa communauté.
Q : Quel est le conseil le plus précieux qui vous ait été donné dans votre carrière ?
R : Le meilleur conseil qui m’a été donné, c’est que le savoir doit être partagé : ce qu’on nous enseigne doit être transmis. Il faut accepter d’être mentoré tout autant qu’il faut devenir mentor, car la vie n’est que partage de connaissances, de compétences et d’expériences. Ce que vous apprenez de vos pairs, il y aura des gens qui vous succéderont et qui en auront autant besoin que vous.
Linda travaille dans le secteur des transports depuis plus de 25 ans, et a passé les 19 dernières années dans une société désormais intégrée au groupe SYSTRA. Elle a débuté en tant qu’ingénieur avec une spécialisation dans la gestion foncière et hydrique. En dehors du bureau, elle aime passer dans son jardin ou à la mer.
Q : Quel est votre meilleur souvenir professionnel ?
R : Mon meilleur souvenir professionnel est la façon dont nos équipes ont été accueillies et intégrées lors de l’acquisition de notre ancienne entreprise par SYSTRA en Suède. Nous faisons tous partie désormais du même groupe mondial, et c’est une réelle satisfaction de travailler ensemble sur des projets que nous n’aurions pas pu gagner seuls.
La signalisation de la LGV Paris – Lyon entièrement modernisée avec SYSTRA
101 heures pour tout changer : c’est le défi Réseau auquel se préparent les équipes de SYSTRA France, Eiffage Énergie Systèmes (mandataire), Saferail et TGSO depuis 2019 dans le cadre du programme LGV+, aussi appelé HPGV (Haute Performance Grande Vitesse).
Mise en service en 1981, la ligne Paris-Lyon est la plus ancienne des LGV européennes et aussi la plus fréquentée, avec jusqu’à 13 trains par heure. Dotée d’un ancien système de signalisation, ses deux voies ont été intégralement régénérées par des postes d’aiguillage informatiques lors d’une opération organisée durant le long weekend du 11 novembre. Le but ? Permettre la migration vers le système interopérable ERTMS de niveau 2 à l’horizon 2026.
Plus de 400 km de LGV à équiper
SYSTRA a été maître d’œuvre de la conception des 58 bâtiments techniques de la LGV, qui abritent les postes informatiques de la ligne, des schémas d’exécution jusqu’aux vérifications techniques. Nos équipes ont également réalisé les plans techniques de 33 postes d’aiguillages et ont participé aux vérifications techniques sur toute la ligne.
Une partie de l’équipe SYSTRA aux côtés de SNCF Réseau pendant le weekend de raccordement
Depuis le 13 novembre, les installations de signalisation de la ligne LGV Sud-Est sont commandées depuis une nouvelle tour de contrôle basée à Lyon. L. Ainsi pourvus, les 409 km de la ligne Paris – Lyon seront plus fiables, plus résilients et intéropérables, et afin d’y faire circuler des trains venus de toute l’Europe. De quoi accroître encore le nombre de liaisons sur cette ligne en 2030, avec jusqu’à 16 trains par heure et par sens.
Cette bascule est une première mondiale, qui représente l’aboutissement de presque 5 ans d’études. SYSTRA France a été présent à toutes les phases du projet depuis 2019. C’est la première fois que SNCF Réseau externalise autant de missions, et nous sommes fiers de la confiance qu’ils nous témoignent.
Marc Bogaert, responsable du pilotage du projet, Ferroviaire & Intermodalité des Territoires, SYSTRA France
ERTMS : SYSTRA en pole position des changements de signalisation
Epine dorsale de l’interopérabilité et de l’harmonisation de l’exploitation des lignes ferroviaire, l’ERTMS se déploie peu à peu à travers l’Europe. SYSTRA y contribue avec de nombreuses missions de migration en Italie, Suède et Danemark. Au second semestre 2024, SYSTRA a remporté la migration ERTMS du Tunnel sous la Manche et de la LGV HS1 reliant Londres à Folkestone, de quoi mieux relier le Royaume-Uni au système ferroviaire européen.
*ERTMS : système européen de gestion du trafic ferroviaire (en anglais, European Rail Traffic Management System, ERTMS)
Événement inédit : visite de la Ministre du travail et de l’Emploi à l’occasion des 10 ans du CPF
Les ministres, les représentants du Groupe HAVAS, METRO France, AXA France, Groupe SII, OPCO Atlas et de la Caisse des dépôts se sont réunis pour partager leurs expériences, besoins et attentes autour du CPF et de ses évolutions.
Madame la Ministre a signé une convention d’abondement CPF avec l’opérateur de compétences Opco Atlas et la Caisse des Dépôts et Consignations. Les anciens ministres du Travail Olivier Dussopt, Élisabeth Borne, Carole Grandjean, Muriel Pénicaud, Myriam El Khomri, Michel Sapin qui ont joué un rôle majeur pour créer ce nouveau droit pour les salariés et développer des fonctionnalités d’abondement pour les entreprises et autres financeurs ont tenu à être présents pour marquer cet évènement.
Dans un contexte où les métiers évoluent rapidement et où de nouvelles qualifications comme les compétences environnementales sont essentielles, chez SYSTRA nous avons à cœur de soutenir le développement professionnel, en proposant des parcours de carrière variés et des opportunités en France comme à l’international.
Eric de Balincourt, Président SYSTRA France
Qu’est-ce que le CPF?
Créé en 2014, le CPF permet à chaque actif de disposer d’un droit individuel à la formation tout au long de sa vie professionnelle.
En dix ans, cet outil a contribué à transformer le paysage de la formation professionnelle en France, en offrant une autonomie et une flexibilité accrues aux salariés et demandeurs d’emploi.