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Ce projet est d’une importance majeure pour la région latino-américaine, puisque ce pont sera le deuxième plus long du pays et deviendra le plus long pont marin à haubans du continent.
Nos équipes brésiliennes travailleront en collaboration étroite avec les experts techniques de SYSTRA IBT aux États-Unis et de SYSTRA Corée, pour répondre aux exigences fixées dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) entre l’État de Bahia et un consortium chinois.
La gestion de ce projet iconique va nous permettre de conforter notre présence dans l’État de Bahia. En 2019, nous y avions déjà obtenu une vaste étude pour le réseau de BHNS de la ville de Salvador.
Marc-Olivier Maillefaud, directeur général de SYSTRA Brésil
Parmi les missions de PMC, le groupement SYSTRA / Maia Melo sera notamment responsable de :
- la révision des études d’exécution (livrées à la JV chinoise par les entreprises d’ingénierie Concremat et Sener),
- la supervision des travaux.
Un projet inscrit dans les Nouvelles routes de la Soie chinoises
Le pont Itaparica figure parmi les nombreux projets financés par la Chine dans le cadre de ses Nouvelles routes de la Soie.
Fin 2020, l’État de Bahia a signé un partenariat public-privé (PPP) avec un consortium chinois constitué de China Railway 20th Bureau Group Corp (CR20G) et de China Communications Construction Company (CCCC) pour la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance du nouveau pont. Ce PPP s’étend sur une durée de 35 ans, dont 5 dédiés au design et à la construction de l’ouvrage.
En plus du pont lui-même, le contrat couvre les routes d’accès, à savoir un tunnel côté Salvador, et un réseau routier d’approche sur l’île d’Itaparica.
ACCélérer la mobilité et l’économie locales
Ce nouveau pont, d’une longueur totale de 12,4 km, est un chaînon essentiel du redéploiement du réseau routier de Bahia : son ouverture soulagera significativement la route côtière de la Baie de tous les Saints, la principale anse de l’État.
Pour les usagers, le pont réduira de près d’une heure les distances à parcourir entre Salvador, la capitale, et le sud de l’État, une révolution de nature à générer de nouvelles richesses sur la façade nord-est du Brésil.