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C’est une nouvelle ligne de tramway flambant neuve qui est désormais accessible aux voyageurs franciliens. Située entre Antony et Clamart en lisière de la forêt domaniale de Verrières, son tracé relie des zones en pleine urbanisation à de nombreux bassins d’activités et d’emplois, notamment au Plessis-Clamart et à Châtenay-Malabry.
De La-Croix-de-Berny jusqu’au terminus Jardin-Parisien, ce tramway remplace plusieurs lignes de bus saturées et offre une liaison connectée au RER B, au tramway T6, et le bus à haut-niveau de service TVM (Trans-Val-de-de-Marne). De nombreux pôles notamment hospitaliers, sportifs et administratifs sont également desservis.
De La-Croix-de-Berny jusqu’au terminus Jardin-Parisien, ce tramway remplace plusieurs lignes de bus saturées et offre une liaison connectée au RER B, au tramway T6, et le bus à haut-niveau de service TVM (Trans-Val-de-de-Marne). De nombreux pôles notamment hospitaliers, sportifs et administratifs sont également desservis.
Didier Traube, Président de SYSTRA France
Notre équipe s’est montrée mobilisée à tous les instants jusqu’aux dernières étapes d’essais et de mise en service. Des efforts qui ont été salués par le client et qui nous rassurent car les défis à relever ont été nombreux, aussi bien sur les points techniques, planning et financiers, mais aussi sur la consolidation dans les temps des dossiers de sécurité pour assurer la date de mise en service. Notre esprit d’équipe aura été le socle de notre réussite.
Hadia Seduk, directrice du projet 10, Direction des Projets Urbains
Un prolongement de la ligne T10 jusqu’au centre-ville de Clamart est en cours de réflexion, offrant une correspondance avec la future Ligne 15 du Grand Paris Express.
À Pied d’oeuvre pour relancer une ligne de fretRétablir une connexion ferroviaire dédiée au transport de marchandises d’ici fin 2023, c’est l’objectif des équipes de SYSTRA France. Le retour des trains sur cette ligne non-électrifiée permettra de soulager le réseau routier en supprimant près de 8 000 camions chaque année, mais aussi d’accompagner le développement des entreprises locales.
Pour y parvenir, nos équipes opèrent depuis 2020 en mandat de maîtrise d’ouvrage pour le compte de la Région Nouvelle-Aquitaine, en pilotage de A à Z du projet. Après une phase d’études approfondie de 2020 à 2022 avec l’analyse du programme, du budget, des plannings, puis la passation des marchés de construction, nous passons en 2023 à la supervision des travaux ferroviaires et à la gestion des procédures administratives sur le terrain.
Nous sommes en phase de réalisation, et nous ne relâchons pas nos efforts pour assurer la renaissance de cette ligne. Toute la plateforme de voie est régénérée et renforcée en vue de sa réouverture, mais nous limitons les coûts financiers et écologiques par l’utilisation de rails et de traverses de réemploi. Deux ponts-rails sont aussi remplacés ou confortés pour améliorer la sécurité d’exploitation, et pour que les acteurs locaux disposent d’un approvisionnement sûr par le rail plutôt que par le transport de matières dangereuses sur la route.
Damien Orsini, Responsable Nouvelle-Aquitaine, Direction à Maîtrise d’Ouvrage
Cette ligne de fret est vitale pour les entreprises locales, parmi lesquelles l’industrie papetière Ryam basée à Tartas et des groupes céréaliers dont le silo de maïs du groupe coopératif Maïsadour de Bégaar. Le choix du rail permettra à ces entreprises de mieux organiser leurs flux et d’assurer une exploitation pérenne par le rail pour au moins 10 ans. Les trains seront également reliés à la ligne Bordeaux-Dax avec une connexion jusqu’au port de Bayonne.
Au-delà du caractère durable dû au report modal vers les trains, la régénération de cette ligne est menée avec une évaluation fine des impacts environnementaux tout au long du projet. Le planning resserré de travaux est adapté au cycle biologique des espèces et limite ainsi les perturbations sur la biodiversité protégée : flore, faunes d’amphibiens et d’agrions de mercure (une libellule d’enjeu régional). Sous les ouvrages d’art, plusieurs projets sont menés également en ce sens : restauration des berges avec des méthodes de génie écologique, création de passerelles à loutres (hors période de reproduction), et restauration d’un hectare de ripisylves*.
En parallèle, des filtres à paille sont installés pour traiter les eaux de la zone de chantier et certains fossés ferroviaires qui contiennent des espèces de rossolis, des plantes carnivores et insectivores, sont préservés. Tout au long du projet, l’utilisation des matériaux est limitée et optimisée : des déblais réduits lors de la phase de conception aux rails et traverses réemployés en phase de chantier. Enfin, les travaux ont obligatoirement lieu de jour afin de respecter la faune nocturne et les chiroptères.
Les travaux sur les deux ouvrages d’art sont pratiquement terminés : sur le pont du Luzou, nous avons réalisé un traitement des affouillements**, la réfection de l’étanchéité et la reprise des corniches pour créer un cheminement, tandis que le pont du Retjons, le tablier a été intégralement remplacé et deux nouvelles culées*** déportées ont été créées. Côté ligne, la voie a été déposée et la remise à niveau hydraulique est en partie terminée. Enfin, le terrassement est achevé et la pose de la nouvelle voie bat son plein. La réception est prévue pour ce mois de juillet. Les travaux restants contraints par l’environnement seront réalisés à l’automne.
Coralie Fargues, Directrice d’Opération déléguée Adjoint, Direction de la Maîtrise d’Ouvrage
*Le terme ripisylve désigne les arbres des bords de cours d’eau.
** affouillement : phénomène d’érosion provoqué par un cours d’eau
*** culée : partie d’un pont qui soutient le tablier tout en reposant sur la rive, par opposition aux piles qui reposent elles sur le lit du cours d’eau
SYSTRA remporte la maîtrise d’oeuvre générale pour la réouverture de la ligne Montréjeau-LuchonLa Région Occitanie a fait de la réouverture de la ligne ferroviaire « une priorité » en tant que pilier du développement économique du territoire et de la qualité de vie de ses habitants. Parallèlement au projet de remise en service, la Région a décidé d’étudier la possibilité de faire circuler sur cette ligne des trains à hydrogène vert, projet sur lequel les équipes SYSTRA accompagnent également la Région pour l’implantation d’une station-service Hydrogène.
Le transfert de gestion de l’infrastructure a été acté en avril entre SNCF Réseau et la Région Occitanie.
Selon le calendrier directeur, la mise en service de la ligne est prévue pour décembre 2024.
Nos équipes sont pleinement mobilisées auprès des services de la Région pour garantir la qualité technique et le caractère innovant du projet, mais aussi la maîtrise des coûts et délais de la première ligne ferroviaire sous Maîtrise d’Ouvrage directe de la Région.
Nous sommes particulièrement fiers d’accompagner la Région pour une ligne qui constitue une première à plusieurs points de vue : 1er transfert de ligne de la SNCF à la Région, 1ère opération en MOA Ferroviaire directe, 1ère opération avec un nouveau gestionnaire d’infrastructure (consultation en cours), 1ère ligne avec des circulations hydrogène.
Vincent ALLARD, directeur Région Atlantique Direction Ferroviaire et Intermodalités des Territoires
Une étape majeure dans l’avancement du Grand Paris Express : la livraison de la première des 27 rames prévues pour transporter les passagers de la ligne 15 Sud, à sa mise en service prévue fin 2025. Ces trains sont une version adaptée de la gamme « Metropolis » construite par Alstom à partir des études d’avant-projet réalisées par les équipes de SYSTRA.
Notre intervention a eu lieu dans le cadre de la double mission d’Assistance à l’intégration des Systèmes (ISG) des lignes 15, 16 et 17, et de la Maîtrise d’œuvre matériel roulant, des Automatismes de Conduite et de la Commande Centralisée (MOE MR-AC) auprès de la Société du Grand Paris.
L’arrivée du premier train est un jalon important pour projet du Grand Paris Express, qui entre dans une nouvelle phase. C’est un jalon qui illustre de manière concrète l’approche des essais et de la mise en service ! Nous sommes fiers de contribuer, aux côtés de la Société du Grand Paris, à ce projet hors norme, au service des usagers d’Île-de-France.
Didier Traube, Président de SYSTRA France
Avant leur livraison au site de maintenance et de remisage de Champigny, les premiers trains doivent avoir effectué 10 000 km d‘essais d’endurance*, d’abord sur l’anneau de 1,8 km d’essais à Valenciennes, puis en tunnel sur la ligne 15 Sud. Ces essais, appelés aussi « déverminage », ont commencé depuis plusieurs mois.
Après les essais statiques puis dynamiques qui se sont déroulés à Valenciennes, le premier train a rejoint le Site de maintenance et de remisage (SMR) de Champigny. Tout au long de ce projet unique de conception ferroviaire, des compétences ont été mobilisées au sein de SYSTRA France, et je tiens à féliciter les équipes impliquées.
Guillaume Perche, responsable MOE des Interfaces Matériel Roulant
Concrètement ? Chaque rame est bardée de capteurs, et nos ingénieurs SYSTRA vérifient que tous les systèmes fonctionnent, que les performances de comportement, de traction et de freinage de chaque rame sont conformes y compris dans des situations exigeantes. Cela permet de s’assurer entre autres que chaque train s’arrête correctement dans les distances prévues. Des montées en vitesse et des freinages énergiques sont menés de nature façon à éprouver l’ensemble des équipements. La connexion entre le train et les portes palières est testée dans toutes les stations, et des allers et retours jusqu’au SMR sont effectués. Ces essais ont lieu en conduite manuelle avec un conducteur, puis en conduite automatique sans conducteur.
L’ensemble des essais s’étaleront sur deux ans, afin que chaque train soit vérifié avant la mise en service de la ligne 15 Sud, de Noisy-Champs à Pont-de-Sèvres.
Les rames MR3V/MR6V appartiennent à la gamme « Metropolis » d’Alstom, nom donné à toutes les rames de métro produites par ce constructeur. Mais si elles sont spécifiques au Grand Paris Express, elles partagent une base commune et des systèmes de gestion similaires aux rames… des métros de Sydney, Barcelone, Budapest, Dubaï ou encore Singapour ! D’autres pays auront bientôt recours à ces trains, notamment le Canada pour le REM et Santiago pour la ligne 7. En Île-de-France, les trains seront connectés (prises USB, Wifi), climatisées, et dotées de caméras de vidéoprotection.
*Les deux premiers trains réalisent 10 000km d’essais d’endurance avant la réception, puis les essais passent à 1 000km pour les trains 3 à 10, et 150 km uniquement en tunnel dans le Grand Paris Express pour les trains suivants.
Le pont Anne de Bretagne à Nantes : un pont transformé en véritable place et jardin, belvédère sur la LoireLe Pont Anne-de-Bretagne est l’un des principaux liens entre l’Île-de-Nantes et le centre-ville. Près de 50 ans après sa mise en service, ce pont routier qui enjambe la Loire est une pièce maîtresse de la transformation urbaine du cœur de la Métropole. Son projet d’élargissement s’inscrit dans les politiques de déplacements en faveur des modes actifs et des transports en commun, avec l’insertion de deux nouvelles lignes de tramway qui desserviront le futur CHU dont l’ouverture est prévue fin 2026.
Ce futur franchissement vient articuler un ensemble de projets urbains de part et d’autre de la Loire, créer une unicité entre les projets des deux rives, une lecture spatiale simplifiée ainsi qu’une parfaite insertion dans les nouveaux paysages des bords de Loire. Il sera également un espace apaisé et partagé, d’accessibilité universelle et support des mobilités repensées.
Plus qu’un franchissement, l’ambition est de créer non seulement un « Pont Place » mais aussi un « Pont Jardin » belvédère sur la Loire, parfaitement connecté aux espaces publics du quai de la Fosse et de l’Île de Nantes mais aussi du jardin des Berges.
Le projet du futur franchissement résulte des objectifs de Nantes Métropole visant à augmenter les capacités de franchissement de la Loire et redonner accès à son fleuve mais également des attentes exprimées lors des débats citoyens, du Grand Débat « La Loire et Nous » et sa représentation tout au long du projet par le dialogue citoyen.
Le Grand Débat a en effet fait germer l’ambition d’élargir le point de vue de l’ouvrage technique sur un programme d’espace public majeur, confortable et accessible à tous, reliant les deux rives de la Loire, créant du lien, et ainsi gommer la coupure urbaine faite par la Bras de la Madeleine et le profil pentu de l’ouvrage existant.
Le principal objectif de notre AMO sera d’appuyer la Direction de l’Espace Public de Nantes Métropole dans le pilotage et le suivi de ce projet complexe et d’envergure afin de garantir la réalisation d’un projet répondant à toutes les attentes de la Métropole et des Nantais : le pont urbain de demain, végétalisé, apaisé, connectant les rives et leurs projets urbains, réunissant la ville et son fleuve et anticipant les grands enjeux de développement durable et climatiques .
Alice Le Jeune, Cheffe de projet
Afin de répondre aux enjeux urbains, de mobilités mais aussi d’écoconception, le nouveau pont proposé par le groupement lauréat GTM Ouest/ Dietmar Feichtinger Architectes/SCE propose des dimensions exceptionnelles (entre 52 et 60 m de large) et un choix technique audacieux : abaisser l’ouvrage existant tout en le doublant à l’ouest par un nouvel ouvrage, support d’un nouvel espace public permettant d’accueillir confortablement les modes actifs et les nouvelles lignes de tramway, tout en préservant la circulation routière. Une passerelle piétonne relie également directement l’ouvrage et le jardin des Berges.
Le pont Anne de Bretagne ayant vocation à devenir un espace public majeur de la métropole nantaise, il permettra de disposer d’espaces généreux avec une grande place centrale et des espaces adaptables à des usages variés du quotidien ou événementiels.
Paysager et végétalisé, l’aménagement du pont s’inscrit dans le prolongement de la promenade nantaise, espace public végétalisé de la gare au jardin extraordinaire et assure une liaison douce et apaisée entre l’Île de Nantes et les projets urbains de Gloriette Petite Hollande.
Il constitue un élément à part entière de la trame verte à Nantes, un « jardin belvédère sur la Loire ». En effet, les espaces végétalisés sur le pont ont vocation à recréer le lien écologique avec les berges existantes, de relier les grands espaces verts du nord et du sud de Nantes en passant par l’île de Nantes, mais également d’apporter une réponse aux enjeux climatiques de demain, notamment en termes de confort d’usage grâce à des températures au sol moins importantes.
Les espaces plantés sur l’ouvrage occuperont une largeur moyenne de 5 mètres de large sur chaque rive du pont. Plus particulièrement, le pont accueillera un jardin linéaire à l’ouest qui favorisera à la fois le développement de la biodiversité par une continuité de trame verte et brune, grâce aux deux coussins végétalisés à l’est.
Le projet du pont est réalisé dans le cadre d’une démarche d’éco-conception affirmée portant sur deux volets : la végétalisation et la biodiversité, ainsi que l’économie des ressources et la réduction des impacts en phase chantier.
La réflexion a été menée à chaque étape du projet, de la phase de définition du besoin à la phase de conception (réutilisation du pont existant, choix des matériaux durables, recyclés, locaux, d’éclairage peu consommateurs, de la végétalisation, notamment) à la phase chantier avec une recherche de réduction et de valorisation des déchets, la réutilisation des matériaux, l’approvisionnement du chantier par la Loire, la logistique chantier, la réduction des nuisances et impacts du chantier, etc.
Plus concrètement, les matériaux biosourcés (bois pour les parties piétonnes) ou intégrant des matières recyclées sont privilégiés. Le réemploi des matériaux de déconstruction restants sera maximisé, dans les matériaux de remblais notamment ainsi que dans les enrobés.
La conservation et la remise en état du pont Anne de Bretagne existant obéit avant tout à un principe de réemploi, de réduction des déchets et des émissions de gaz à effet de serre. Sont ainsi évités la destruction de 4250 tonnes de béton. 2 600 m3 de béton et 1300 tonnes d’acier seront également évités pour le remplacer, soit une économie de 6 000 tonnes eq CO2 par rapport à un scénario de destruction et de remplacement total du pont. L’acheminement du nouveau tablier entièrement préfabriqué est également un élément fort de la démarche.
Le pont répondra également aux enjeux du changement climatique, en effet la conception est adaptée aux événements extrêmes.
Enfin les modalités de chantier répondent aux enjeux sociaux avec un fort volet insertion, économie locale et solidaire.
SYSTRA en groupement avec l’atelier d’architecture et d’urbanisme Barriquand & Frydlender et le CEREMA s’est vu confier fin 2018 l’assistance à maîtrise d’ouvrage des études de faisabilité et la désignation du concepteur/réalisateur au travers d’un dialogue compétitif de conception/réalisation.
SYSTRA a été sélectionné en octobre 2022 par Nantes Métropole pour poursuivre sa mission de d’assistance à Maitrise d’ouvrage pour le suivi de la conception et de la réalisation avec les mêmes partenaires ainsi que le cabinet Coudray.
Avec toute l’équipe, nous sommes heureux de continuer à accompagner Nantes Métropole sur ce projet emblématique pour la Métropole, en assurant le pilotage et le suivi des études, et des travaux. Nous assistons également à la gestion contractuelle du marché du concepteur-réalisateur et continuons nos missions transverses sur le suivi de la démarche BIM, l’écoconception, les procédures réglementaires et le suivi environnemental.
Aurélie VIVIER, Responsable Régionale et Directrice de projet
Nos experts auront le plaisir d’animer plusieurs conférences et ateliers. Consultez l’intégralité de notre programme, notamment sur l’accélération d’une trajectoire soutenable grâce à une conception bas carbone, ou encore Carbontracker un outil d’aide à la décision pour tous nos clients.
La mission de cet établissement est à la fois d’organiser les services publics, d’aménager le territoire et notamment les axes de mobilité, tout en préservant la biodiversité de ce poumon vert de la Métropole du Grand Paris. Grand Paris Sud Est Avenir est engagé de longue date dans la mobilisation pour la transition énergétique.
C’est dans ce contexte que le GPSEA a attribué à SYSTRA France un marché de conseil environnemental pluriannuel, pour être accompagné sur un large panel d’expertises.
Nous avons rassemblé l’ensemble des experts en conseil environnemental de SYSTRA : écologues, chargés d’études généralistes, hydrauliciens, hydrogéologues, paysagistes, urbanistes, spécialistes en écoconception et développement durable, ou encore juristes et agronomes, autant de compétences nécessaires pour accompagner le maître d’ouvrage et intervenir à toutes les étapes des projets.
Carl Registre, Responsable d’études environnement, Direction du Conseil et de l’Aménagement, SYSTRA France
Nous pourrons intervenir sur une cinquantaine de projets d’aménagement déjà lancés sur le territoire de GPSEA, ainsi que sur de futurs projets, parmi lesquels :
Grand Paris Sud Est Avenir est un nouveau client pour SYSTRA, pour l’activité de conseil environnemental que nous développons. C’est la pluridisciplinarité de notre offre qui a convaincu GPSEA, qui souhaitait bénéficier à la fois d’une expertise en environnement, mais également en mobilité et en aménagement, afin de répondre aux besoins de pluridisciplinarité requise par certaines opérations d’aménagement dont il a la maîtrise d’ouvrage.
Lilia Saibi, Directrice Adjointe de Direction du Conseil et de l’Aménagement, SYSTRA France
SYSTRA France intervient dans le réaménagement des quartiers de la Haie Griselle à Boissy-Saint-Léger et de la Hêtraie à Limeil-Brévannes, dont l’enjeu est de renforcer le principe du parc habité en concentrant les aménagements en des points stratégiques.
SYSTRA France réalise l’ensemble des procédures administratives environnementales préalables à la réalisation du projet (étude d’impact, dossier d’enquête publique, dossier au titre de la Loi sur l’eau…) ainsi que de nombreuses études techniques nécessaires aux montages de ces dossiers (inventaires écologiques, étude hydraulique, étude acoustique…).
Le conseil environnemental, activité en pleine croissance en France, est la spécialité des équipes Environnement de SYSTRA France, qui rassemblent environ quatre-vingt collaborateurs.
Depuis 2018, les missions se multiplient dans l’Hexagone avec une diversification vers des projets portés par des clients de divers horizons, comme l’établissement public Euroméditerranée à Marseille, l’opérateur RATP pour l’amélioration de l’exploitation du tramway T2, ou encore le constructeur Eiffage pour la ZAC du Mas Lombard à Nîmes.
A Marseille, SYSTRA décroche la réhabilitation de la station de métro CastellaneC’est un succès significatif, qui permet à SYSTRA de revenir comme maître d’œuvre sur le métro de Marseille. Cela confirme notre ancrage local, après de nombreuses missions pour le tramway mais aussi le foncier, sans oublier le vaste projet LNPCA d’amélioration de la desserte en train de la côte d’Azur. Travailler sur le métro de Marseille nous permet de surcroît de réaffirmer notre présence dans l’ensemble des villes où sont entrepris des projets de métro en France.
Vincent Duguay, Directeur des projets urbains de SYSTRA France
SYSTRA opère en maîtrise d’œuvre avec l’agence d’architecture Rougerie + Tangram, dans le but est de donner à la station une cohérence architecturale.
Sur cette opération, SYSTRA va identifier et étudier les impacts du projet architectural de rénovation des espaces publics de la station sur ses équipements techniques et fonctionnels. C’est une mission complète, qui débute par le diagnostic et la phase d’avant-projet jusqu’à la réception des travaux, prévue pour 2024. Complexité supplémentaire, tous les travaux devront être réalisés sans interrompre l’exploitation de la station.
Bruno Ripert, Responsable d’affaire et OPC du projet, SYSTRA France
Une des particularités de l’opération réside dans sa complexité puisque la station Castellane est le théâtre de multiples projets pilotés par RTM et la Métropole Aix-Marseille Provence, tels que :
Notre participation devra donc s’interfacer et s’intégrer finement aux plannings d’ores et déjà établis, d’autant que nous sommes responsables de l’OPC (Ordonnancement, planification, coordination) des travaux, et que nous piloterons les autres projets en cours sur place.
Enfin, nos équipes sont déjà mobilisées depuis 2020 dans la mise en accessibilité de la station Castellane, ainsi que de cinq autres stations du métro de Marseille. Le coup d’envoi des travaux, qui permettra à tous les publics de mieux accéder aux stations les plus fréquentées de la ville, est donné. Les premiers travaux ont démarré sur l’emblématique station Vieux Port de la ligne 1 du métro de Marseille.
La mobilité catalyseur de dynamiques urbaines dans le quartier de Matabiau à ToulouseLa métropole toulousaine se transforme. SYSTRA réalise deux missions d’Ordonnancement, Pilotage et Coordination (OPC) d’aménagement urbains majeurs de la métropole. Le but est d’accompagner le projet urbain du Grand Matabiau autour de la gare éponyme, et la conception de futurs espaces publics dans des quartiers à fort enjeux.
SYSTRA France a remporté deux grands marchés d’OPC aménagement en cours à Toulouse. Notre expertise du pilotage de projets d’infrastructures complexes est déclinée pour des projets d’aménagement urbain, la mobilité jouant pleinement le catalyseur de dynamiques urbaines dans le quartier de Matabiau.
Didier Traube, Président de SYSTRA France
Alors que la gare Matabiau devient un pôle d’échanges multimodal d’ampleur nationale, les autorités toulousaines prévoient la refonte urbaine du secteur de Grand Matabiau jusqu’aux quartiers périphériques du Quai d’Oc.
Au total, 135 hectares de terrains font l’objet d’un plan guide articulé en 7 zones opérationnelles dont SYSTRA coordonne les phases de conception et de travaux. Construire davantage de logements et de bureaux permet d’accompagner la croissance des activités dans le centre-ville de Toulouse, avec en ligne de mire l’arrivée de la ligne à grande vitesse.
Camille RUIU, OPC Direction des Projets Urbains, SYSTRA France
SYSTRA est l’interface principale du projet et joue le rôle de courroie de transmission entre les différentes maîtrises d’œuvre et le maître d’ouvrage, Europolia. Depuis 2022 et jusqu’en 2026, nous sommes au cœur de toutes les planifications et organisations de chantier, afin de tenir les délais fixés par les autorités toulousaines mais aussi pour limiter les perturbations sur la vie des riverains et sur les activités de la gare Matabiau.
Nicolas Lematte, Directeur de projet, SYSTRA France
Une seconde mission d’OPC a aussi été confiée à SYSTRA par Toulouse Métropole, pour accompagner les aménagements, les concessionnaires et la coordination inter-chantiers de plusieurs espaces** :
Jusqu’en 2026, SYSTRA est titulaire d’un accord-cadre et réalise le suivi de l’ensemble des missions, en études et en réalisation, afin de piloter les concessionnaires et l’organisation des phases inter-chantiers.
** Les espaces concernés par ces projets sont prévus depuis le plan guide ‘Projet Urbain Toulousain’ publié en 2019
Lancement des travaux de la nouvelle ligne du métro de l’agglomération toulousaineLa troisième ligne de métro de l’agglomération toulousaine, baptisée ligne C, doit desservir d’est en ouest une aire urbaine de plus d’un million d’habitants. Longue de 27 kilomètres, cette ligne à 80% souterraine dessert 21 stations, possède 5 connexions avec les autres lignes urbaines (tramway et métro) et 5 interconnexions multimodales avec les principales gares de l’agglomération. Elle reliera le pôle aéroportuaire, au nord-ouest de l’agglomération toulousaine, au pôle spatial, au sud-est, permettant une meilleure accessibilité à ces deux pôles majeurs.
Cette ligne, programmée pour fin 2028, sera un levier de l’intermodalité locale et du report de la circulation automobile vers les transports en commun, avec une fréquentation attendue de 200 000 voyageurs/jour à sa mise en service. Non contraint par la circulation automobile, le métro garantit des temps de déplacement rapides et permettra un franchissement de la Garonne, qui constitue aujourd’hui une coupure entre l’est et l’ouest du territoire nord de l’agglomération.
Le groupement, composé des ingénieries SYSTRA et ARCADIS, et des cabinets d’architectes Richez_Associés, Séquences et Taillandier Architectes Associés, a été choisi en 2019 par le syndicat toulousain des transports en commun, Tisséo Collectivités, pour réaliser la maîtrise d’œuvre du tronçon central du projet. Il s’agit d’une maîtrise d’œuvre complète, qui comprend l’infrastructure, les aménagements et les équipements non liés au système de transport. Totalement souterrain, le tronçon central est long de 18 km et comprend 14 stations, 12 ouvrages annexes (accès secours), une tranchée couverte de 650 mètres de transition avec le viaduc de la section aérienne, ainsi qu’un tunnel de raccordement au garage atelier.
SYSTRA, après avoir réalisé des études techniques préliminaires pour ce projet dès 2016, entre donc en phase de suivi de la construction en tant que maître d’œuvre infrastructures du tronçon central, aux côtés d’Arcadis et de trois cabinets d’Architectes, Richez_Associés, Séquences et Taillandier Architectes Associés. Pour ce faire, 5 lots de génie civils ont été lancés dès 2022 pour des attributions de marché de mi-2022 à début 2023. Sur ce tronçon central, quatre tunneliers (sur cinq prévus sur l’ensemble de la ligne) entreront en action dès 2024 pour parcourir les 18 km. Le tunnel d’accès au garage atelier sera réalisé en méthode conventionnelle.
SYSTRA a également participé avec ARCADIS à des prestations sur les systèmes ainsi que sur l’assistance foncière du projet, aux côtés des cabinets d’expertise IPFEC et SETIS.
Le travail de SYSTRA sur la ligne C du métro de Toulouse nous permet de valoriser notre expérience en métros automatiques, que ce soit sur les aspects maîtrise d’œuvre d’infrastructures, systèmes, foncier. Après avoir accompagné les métros automatiques de Lyon et Rennes, les lignes 4, 11, 12, 14 pour la RATP et les lignes 15, 16 et 17 pour la Société du Grand Paris, nous sommes heureux de contribuer à ce projet structurant de l’agglomération toulousaine, afin de mieux répondre de façon durable aux besoins des voyageurs. Après le lancement de Téléo, le téléphérique de Toulouse en mai dernier, SYSTRA est fière de travailler une nouvelle fois avec Tisséo.
Didier Traube, Président de SYSTRA France
SYSTRA, dont l’agence de Toulouse compte 50 collaborateurs, prépare l’arrivée d’une troisième ligne de métro pour Toulouse et sa métropole depuis 2016. SYSTRA accompagne Tisséo depuis les phases initiales du programme jusqu’à la mise en service de ce nouveau métro. SYSTRA a d’abord réalisé les études techniques préliminaires définissant le cadre du projet, avec une maquette BIM saluée par un BIM d’Argent en 2017.
En parallèle, SYSTRA participe à la maîtrise d’œuvre de l’ensemble du Réseau Express Vélo (REVe) de Toulouse et son agglomération.
Enfin, en mai 2022, SYSTRA et le groupement du constructeur POMA ont inauguré Téléo, la nouvelle ligne de téléphérique urbain mise en service à Toulouse par Tisséo, et dont SYSTRA a notamment conçu les pylônes.
Dossier de presse – Lancement du 1er chantier de la ligne C du métro de Toulouse