14 novembre 2019
Les Européens savent qu’abandonner l’habitude de se déplacer à bord de leur voiture personnelle au profit du covoiturage permettrait de réduire les émissions de carbone, mais ils ne peuvent pas imaginer un monde dans lequel ils ne posséderaient pas leur propre voiture. C’est ce que montre une étude menée par SYSTRA pour la compagnie pétrolière britannique BP.

Sensibles au dérèglement climatique, 72 % des Européens pensent qu’il faut atteindre des émissions de carbone les plus neutres possible à l’horizon 2050. Pour autant, les personnes sondées n’ont ni la capacité ni la volonté d’adopter des modes de transport bas-carbone, souligne l’enquête de SYSTRA.

Les experts de la mobilité anticipent que les transports collectifs et individuels du futur seront autonomes, connectés, électriques et partagés. En revanche les usagers ont du mal à le croire : un quart d’entre eux estime même qu’aucune de ces technologies ne sera largement répandue en 2030.

Même s’ils savent qu’abandonner l’habitude de se déplacer à bord de sa voiture personnelle au profit du covoiturage permettrait de réduire les émissions de carbone, les Européens ne parviennent pas à imaginer un monde dans lequel ils ne posséderaient pas leur propre voiture : seulement 38% des sondés pensent qu’ils ne seront pas propriétaires d’une voiture en 2050, soit autant que ceux qui prédisent l’avènement des taxis volants (34 %).

Les deux tiers des Européens du panel (69 %) déclarent accorder beaucoup d’importance à la réduction de l’empreinte carbone de leurs trajets. Les véhicules électriques constituent une partie de la solution, mais il existe des barrières majeures à leur adoption : le prix d’achat, le manque de bornes de recharge, la durée de vie et les temps de charge des batteries.

Ces résultats sont issus d’une enquête réalisée auprès de 12 000 consommateurs vivant au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas, de 22 entretiens approfondis avec des leaders d’opinion du secteur, et de 10 entretiens menés au Royaume Uni et en Allemagne à partir d’études de cas. La recherche a été conduite par SYSTRA pour le compte de la compagnie pétrolière britannique BP.

Katie Hall, experte en Planification de Transport chez SYSTRA UK, indique : « Notre recherche démontre que pour avoir un impact concret sur les consommateurs européens, il faut les inciter à opter pour des solutions bas-carbone via des infrastructures améliorées, de nouveaux partenariats entre le public et le privé, et des réseaux de transports interconnectés et multimodaux. »

Andrew McNaughton, Directeur général adjoint Opérations de SYSTRA, précise : « Cette recherche arrive à point-nommé : c’est avec un ensemble adapté de solutions de transport que nous parviendrons à résoudre l’un des plus grands défis auxquels l’humanité fait face, à savoir le réchauffement climatique. Notre ambition commune doit être d’aller vers un avenir bas-carbone au plus vite. »

Tufan Erginbilgic, Directeur de BP Downstream, ajoute : « Avec cette recherche, il est désormais clair qu’il n’existe pas une solution unique pour réduire les émissions du secteur routier. Les entreprises technologiques et les énergéticiens, les gouvernements et les équipementiers doivent tous travailler en étroite collaboration si nous voulons faire la différence. BP veut permettre aux consommateurs de choisir des transports bas-carbone en ouvrant la voie au développement du plus grand réseau de bornes de recharge ultra-rapides du Royaume-Uni, qui va transposer l’expérience client des stations-service et aider à dépasser les barrières de l’électromobilité. En parallèle, nous développerons les activités bio-carburants et nous mettrons au point des carburants et lubrifiants plus efficaces. »

Pour lire l’étude (en anglais), téléchargez ci-dessous :

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