Relier l’Oncopole et le CHU Rangueil à l’Université Paul Sabatier, tout en surplombant la métropole toulousaine et la Garonne : ce sera bientôt possible grâce au projet TUS, Téléphérique Urbain Sud, dont le nom définitif a également été annoncé le 5 juillet. Il s’appellera donc Téléo.
SYSTRA participe au projet dans un groupement de conception/réalisation/maintenance dont le mandataire est Poma, aux côtés d’Altiservices, Bouygues TP, Séquences et Seti. Ce contrat comprend la conception, la réalisation mais aussi la maintenance pour les 20 premières années de service du téléphérique.
Le projet sera complémentaire des autres offres de mobilité publique, et connecté notamment à la ligne B du métro ainsi qu’au réseau de bus. Mieux, Téléo permettra de diviser par trois les temps de transport : il reliera en seulement 10 minutes ses différents points d’arrêt, là où 30 minutes sont aujourd’hui nécessaires en voiture.
UN PROJET 100% SOLAIRE
Le projet aura la particularité de constituer un record de longueur (3 km, devant le téléphérique du Pic du Midi long de 1,8 km), mais aussi d’être alimenté par une centrale photovoltaïque. Celle-ci, la plus vaste des grandes villes françaises, produira jusqu’à 21 gigawatts/heure, dont 7,8 gW destinés au téléphérique, qui sera ainsi une solution de mobilité entièrement zéro carbone.
Charles-Alexandre Cayatte, chef du projet pour SYSTRA, note : « Nous nous félicitons du lancement officiel de la phase de réalisation. Notre mission se transforme, car après avoir réalisé l’ensemble des études, en accord avec le client et nos partenaires, nous avons maintenant en charge la supervision de l’ensemble des chantiers, qui seront menés dans des délais contraints. Maintenant le cap est fixé sur la mise en service programmée pour fin 2020, date à laquelle Téléo devra pouvoir transporter 8000 passagers par jour ! ».
